Les Viandes

Je veux traiter d'abord ici un aspect ignoré relatif au choix des viandes de consommation dans une optique de développement durable. Il faut classer les animaux à viandes suivant l'alimentation qu'ils reçoivent. A ce clasemment on ajoute celui des prix des viandes. On observe que Dans ces exemples je n'évoque que les animaux les plus répandus: boeufs, moutons, porc et poules.

Quel est le problème?

C'est que les animaux capables de ne se nourrir que d'herbe produisent une viande plus chère que ceux nourris avec des aliments perfectionnés. Autrement dit des aliments qui pourraient être directement utilisables par l'homme. C'est surtout le cas pour les granivores. Pour les porcs cela est moins vrai mais il n'empêche que c'est surtout une mauvaise qualité de leur alimentation qui laisse penser que nous ne pourrions pas la consommer.
L'important est qu'il existe des viandes dont la production à nécessité des circuits (écologiques) courts donc les herbivores et d'autres qui ont nécessité des cultures spécifiques dont le produit aurait pu servir directement en alimentation humaine.
C'est ici qu'intervient la notion de developpement durable. Parce que dans l'absolu si on peut se nourrir d'animaux qui se sont nourris d'une alimentation qui nous était impossible nous agissons positivement. Au contraire en consommant des viandes produites avec un circuit long nous participons objectivement au gaspillage des ressources.
Il faut bien voir que la culture d'aliments pour le bétail puis les opérations qui en découlent (recolte, transport à l'usine ou au silo, re-transport pour la consommation par les animaux) ne sont pas nécessaires à notre existence.

Mystère économique

Il n'est pas logique qu'une viande d'herbivore soit plus chère que les autres. Cela montre qu'il existe des critères de couts autres. Il faut penser au cycle de vie qui est plus long pour les grands animaux, a l'industrialisation de l'élevage et a des critères de pollution non traitée. C'est le cas des élévages industriels qui jusqu'a maintenant se sont fait au prix d'une pollution aberrante. Il y a aussi le problème de la concentration des élévages industriels dans certaines régions et qui dépassent les capacités de dépollution naturelle. En effet des élevages industriels suffisamment dispersés autorisent des épandages dans les champs sans conséquence nuisible.
Dans certaines régions cela n'est plus possible.
Le comble étant d'apprendre que les éleveurs de porcs (par exemple) qui font un travail à la fois ingrat et trés polluant ne gagnent même pas leur vie du fait du vil prix de la viande qu'ils produisent. Ce prix inadapté est dû aux grandes centrales d'achats dont la politique ne tient jamais compte de l'écologie quoiqu'elles en disent.

Conditions de vie des animaux

Ici je traite un autre aspect du problème des viandes.
Les conditions de vie des animaux sont dans certains cas scandaleuses et leur connaissance par le public provoquerait un grand choc même auprés de personnes n'ayant pas un interêt marqué pour le sujet. Voir le site PMAF.
Il existe pour les poules depuis plusieurs années des indications sur les étiquettes quant à leur mode d'élevage. Cela est bien utile pour guider le choix du consommateur respectueux. Mais si on a institué cette information cela est dû à la connaissance qu'avait fini par avoir le public des conditions de vies dans certains élevages.
Il reste maintenant a poursuivre cette démarche avec les autres viandes. Donc de savoir si, par exemple, la viande de porc est d'origine concentrationnaire ou si les animaux sont élevés en plein champs. Paradoxalement il existe une tendance lourde à la diminution du nombre de paysans, à l'abandon de terres agricoles dont la production ne semble plus nécessaire. Alors que le dévelloppement d'élevages en plein champs d'animaux supplémentaires serait bénéfique économiquement et écologiquement.
Personnellement je considère que les conditions d'élevages se doivent de correspondre aux conditions dans lesquelles vivraient naturellement les animaux. S'agissant d'élevage il est naturel de l'optimiser et de protéger les animaux. Mais travailler dans des conditions de concentration telles que des apports de médicament donnés à titre préventifs et des mutilations (couper la pointe du bec ou des cornes) soient nécessaires me choque.
Plus généralement il existe malheureusement des personnes qui considèrent les animaux comme des choses et non pas des êtres sensibles.

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