EYETIGER

Les Transports en commun solution écologique ?

C'est une banalité que d'associer transport en commun et écologie. Mais la réalité est elle si évidente?
Non, les transports utilisant des carburants participent à la pollution.
Remarquez que depuis de nombreuses années la consommation des voitures est indiquée pour 90 ou 120 Km/H ou en Cycle Urbain. Les valeurs Cycle Urbain égalent presque celles pour 120 Km/H. Bien entendu c'est valable aussi pour les bus. Une caractéristique inhérente aux Transports en Communs est qu'ils doivent s'arrêter BEAUCOUP PLUS SOUVENT que des véhicules particuliers, pour que des passagers puissent monter ou descendre. Dans le cas des TRAINS leur construction les rends toujours TRES LOURDS et la dépense en énergie est augmentée en conséquence. Cette énorme quantité d'énergie qui est dépensée rend ce mode de transport beaucoup plus gourmand. Il existe des solutions employées pour des tramways dans certaines villes (San Francisco) ou un VOLANT D'INERTIE emmagasine au freinage l'énergie nécessaire au redémarrage. C'est même encore plus astucieux: a intervalles réguliers sur la ligne existent des branchements électriques permettant de recharger en énergie le volant (via un moteur éléctrique). Ainsi tout le trajet est réalisé avec ce volant d'inertie. Cette technique est TRES ANCIENNE.

L'argument écologique principal est de dire qu'une voiture de 4 à 5 places n'est occupée le plus souvent que par une personne: il vaut mieux un bus rempli qu'une voiture presque vide.
Maintenant observons le remplissage des bus sur une journée. Il est tout aussi évident qu'il y a des moments ou il est bondé et d'autres ou il n'est pas plus rempli qu'une voiture. En fait il faut si un bus contient un quart de passagers il est juste aussi rempli qu'une voiture avec un conducteur: cela arrive régulièrement.
Il roule pourtant toute la journée. Et il est tenu de s'arrêter à tous les arrêts qu'il y ait des passagers concernés ou non. J'observe parfois qu'il s'arrête 50 m aprés un premier arrêt, un second.

La vitesse de circulation en ville est 50 Km/H et sur les autoroutes alentours Paris 110 Km/H. Un véhicule adapté à la ville et la circulation alentour doit donc pouvoir transporter confortablement une à deux personnes à une vitesse de 110 KM/H.
Les "grandes voitures" doivent être réservées à d'autres usages.
Bien évidemment il faut des incitations fiscales conséquentes . On peut tout à fait avoir deux véhicules si celà ne nous coûte pas plus cher.
Un petit vehicule peut plus facilement être électrique.

Bus, Tramway et Métro, organisation des transports

Une question vient à l'esprit en voyant les cartes des lignes de bus, de tramway et de métro.
Pourquoi il y a-t-il ENCORE des BUS ? Quand on est devant les cartes on se pose vraiment la question.
J'ai posé la question autour de moi et aucune réponse ne justifiait le maintien d'un réseau dense de bus dans la même partie centrale de Paris ou le réseau de métro était dense.
C'est bien plus important qu'on pourrait le croire parce que les bus et Tramway occupent désormais une surface disproportionnée dans la surface des rues. Evidemment celà s'est fait sous l'action d'écologistes anti-voiture. Donc des travaux interminables et trés couteux ont été lancés pour obliger les malheureux usagers a ne plus prendre leur voiture.
Et le résultat fut la disparition des 2/3 des surfaces disponibles pour les voitures. Pour couronner le tout les emplacements de stationnement ont été réduits drastiquement ET le stationnement payant UNIVERSEL dissuasif a été ajouté.
Pourquoi avoir crée des lignes de tramway SUR les chaussées? Répondre que ce n'était pas possible ailleurs revient a esquiver la question. On pouvait creuser un métro AVEC l'argent employé pour couvrir les autoroutes et périphérique.
Question subsidiaire, Pourquoi ne pas vouloir réhabiliter le chemin de fer de petite ceinture? Il y a des gros travaux a certains endroits mais le principal existe déjà. En particulier il y a plein de tunnels ou la circulation est possible. J'ai réfléchi aux raisons et je n'en ai trouvé aucune de valable expliquant cette situation.

Transports en commun et tarifs.

Actuellement la grande mode est la privatisation des sociétés nationales afin de les mettre en concurence avec des sociétés privées: l'argument est que les tarifs doivent alors baisser; pour tout dire je ne suis pas encore convaincu du bénéfice réel.
Imaginez vous un seul instant que l'on privatise la RATP?
Sa position de monopole lui permet de prendre en otage à chaque grève les usagers et aussi de dicter les prix auxquels ils seront soumis.
Depuis quelques temps la RATP a décidé de supprimer les guichets de vente parce que ce travail est désormais confié à des automates. Mais comme il était impossible statutairement de supprimer les emplois associés elle a reconverti ces personnes en conseillers. Ils se trouvent donc dans un local distinct, ouvert avec un bureau et non plus un guichet. Naturellement aprés avoir prodigué leurs conseils ils n'ont pas le droit de vendre des billets et donc les (malheureux) usagers doivent aller se débrouiller tout seul avec les machines. On constatera que ces employés n'ont pas eu a retourner sur les quais pour surveiller ce qu'il s'y passe. D'autres avaient été embauchés avant pour ça.

Les prix des transports en communs payés par les usagers ne reflètent pas la réalité du fait des subventions trés importantes versée par l'Etat , c'est à dire par tous les français même ceux qui sont à la campagne et qui ne vont jamais à Paris. Depuis quelques années la part de l'état est diminuée et la part de la région et du département augmentée. Mais il y a toujours des citoyens qui payent pour des transports dont il n'ont, en toute logique, aucun besoin: ils sont à la campagne, bien loin des villes et n'y ont rien à faire.
Pratiquer la vérité des prix déclencherai une révolution: l'augmentation serait énorme. D'ailleurs sans subventions les transports en commun des grandes villes n'existeraient pas: le modèle économique n'est pas viable. Sa raison d'exister est politique.
Il y aussi un problème dont on ne parle jamais: à partir de 2 passagers il est TOUJOURS moins cher d'y aller en voiture qu'en transports en communs. Si personne n'en parle, les responsables, eux, l'ont bien compris depuis longtemps et ont donc imposé la généralisation du stationnement payant pour "y remédier"!

Les usagers occasionels des Transports en Commun constatent les prix exorbitants pratiqués. Cette catégorie est particulièrement ponctionnée et méprisée.


Transports payant ou gratuits?

Il suffit de prendre le métro pour voir qu'un nombre trés considèrable d'usagers ne payent pas et enjambent les barrières. La réaction du public est soit indifférente soit favorable . Les contrôles et les amendes sont fréquents. Mais tout le monde paye-t-il?
Il suffit de prélever davantage sur ceux qui payent c'est tellement plus facile!
La part payée par l'usager est environ 1/4 du prix réel il suffirait d'une augmentation limitée des autres subventions pour que le transport soit gratuit. Il faut bien comprendre que l'énorme dispositif nécessaire du fait des billets payant a un cout de fonctionnement qui dépasse de loin la somme réellement collectée. Petit rappel du dispositif énorme En réalitié il existe un terme de comparaison simple: le prix du FORFAIT INTEGRAL A L'ANNEE que proposent les transports en communs parisiens. Si on décide de l'inclure dans les impôts locaux on est assuré

PARCS DE STATIONNEMENT ET TRANSPORTS EN COMMUN

En réalité dans ce shéma il faut absolument intégrer la GRATUITE DU STATIONNEMENT AUTOUR DES GARES. Des investissements peuvent être requis, mais c'est un simple problème d'organisation: l'argent ne manquerait pas. En effet on observe un phénomène logique mais pernicieux qui est la volonté des communes d'empêcher les autres habitants d'employer l'espace alentour de LEUR gare. Et donc de créer de LOURDES TAXES DE STATIONNEMENT pour PENALISER LES MALHEUREUX USAGERS n'ayant pas la CHANCE d'habiter dans la commune de la gare. C'est un de ces scandales dont personne ne se fait l'écho.

Aujourd'hui il ne faudrait plus construire TOUTES les gares en ville mais en créer quelques unes en rase campagne afin d'avoir toute la place nécessaire pour le stationnement des voitures. Dans la pratique la proportion de voyageurs se rendant à pied de chez eux à la gare est minime; difficile à dire un chiffre mais ce doit être 1/3 environ au plus.


Transport en Commun et service minimum

Depuis que le métro existe aucun gouvernement n'a osé imposer un service minimum en cas de grève. Quand les bus font grève les métros fonctionnent. Quand les métros sont en grève les bus circulent. C'est sûrement pour ne pas déranger les utilisateurs; du moins c'est ce qu'il vaut mieux penser.

Vandalisme

Le vandalisme est pratiqué par toute une catégorie de la population pour qui c'est la seule distraction. Elle bénéficie de l'indifférence d'une partie du public. Les forces de l'ordre considèrent comme secondaire ce problème puisqu'il n'y a pas de victimes humaines.
A la RATP les frais s'élèvent à 17 Millions et à la SNCF à 63 Millions de Francs en 1998. Les moyens requis pour lutter sont manifestement insuffisants.


Vandalisme et Action Culturelle


La lecture d'un journal municipal réserve parfois des surprises: on y découvre que l'équipe culturelle organise des stages de GRAF(fitis). La photo montre des jeunes équipés d'un masque à poussière et des bombes de peinture à la main en train de couvrir de graffiti un tableau. Nul doute que des vocations naissent ainsi. Le moins qu'on puisse dire est que ce genre de stage est DOUBLEMENT RUINEUX: on paye le matériel PUIS ensuite les réparations!!!
Pouvez vous imaginer un stage de décapage de graffiti au grand air sur certains murs ou métro maintenant?
Honnêtement cela semble difficile.

UNE NOUVELLE APPROCHE DU PROBLEME

Les Grafittis sont une forme d'expression qui pourrait être plaisante si elle n'était pas faite n'importe où et spécialement là ou c'est interdit. Soyons clairs, je n'ai rien contre cette forme d'expression mais le problème ce sont les supports employés. Voici un extrait d'un article pour situer l'importance du problème
Source http://www.canal-iscpa.com/Graffiti-art-ou-vandalisme Un art qui dérange. Pour les municipalités, les entreprises ou les habitants eux-mêmes, les tags ne sont que le fruit de dégradations urbaines. En France, les villes consacrent souvent une partie de leur budget municipal au nettoyage des bâtiments tagués. A Paris notamment, la municipalité répertorie plus de 500 000 m2 de surfaces à nettoyer chaque année, ce qui représente plusieurs dizaines de millions d’euros. En ce qui concerne les villes de province, plus de 40% du patrimoine public (bâtiments communaux, monuments classés) est touché. Le cas le plus significatif en matière de lutte contre les tags est celui de la SNCF. Chaque année, la SNCF estime à plusieurs millions d’euros annuels les frais de nettoyage des graffitis sur ses trains. De plus, selon une étude récente de l’IFOP à la demande de la SNCF, 85% des personnes interrogées trouvaient « les tags dégradant pour les biens et portaient atteinte à leur sécurité ». La SNCF se bat depuis 1999 contre les graffeurs, en mettant en place une mission Propreté et un partenariat avec la police nationale. Ainsi en 2001, certains agents de police et autres enquêteurs ont réussi à arrêter 150 graffeurs. Ces derniers furent poursuivis en justice pour avoir causé plusieurs dizaines de millions d’euros de dégâts. Les buts de la SNCF et de la RATP étaient de frapper un grand coup dans le milieu du graffiti et d’être indemnisé par l’Etat. Par la suite, les graffitis n’ont cessé d’augmenter, en réaction aux arrestations. Le petit monde des grapheurs s’organisait de façon quasi-professionnelle et disposait de journaux et de revues spécialisées (Graff it). Enfin, certains ont pris l’habitude de graver leurs signatures afin de les rendre indélébiles, cette forme de tags se nomme le scrathfitti.
Malgré la place donnée au graffiti dans des musées parisiens comme le Grand Palais en mars dernier, le graffiti n’a pas encore gagné la confiance de tous. « Selon l’article 322-1 alinéa 2 du nouveau Code Pénal : Le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain est puni de 4 000 euros d’amende lorsqu’il n’en est résulté qu’un dommage léger. Cette peine peut être portée de 7 500 à 15 000 euros si les dégradations sont, par exemple, opérées en groupe et/ou au préjudice de monuments historiques ou bâtiments publics. »
Vous voyez que cette activité coute une fortune en frais de nettoyage et remise en état, et vous savez tous que rien ne semble résussir à l'arrêter. Donc comme on ne peut pas l'arrêter il faut agir AUTREMENT. La Solution est SIMPLE quand on considère les moyens employés par les grapheurs (=auteurs): il faut prévoir que désormais les peintures en bombes aérosols soient étudiées pour être facilement effacées ou plus simplement ne plus en faire qui résistent aux intempéries. Il faut faire de même avec les autres marqueurs actuellement indélébiles afin que le colorant cesse de s'incruster dans les revêtements. (Techniquement le colorant indélébile est un mélange de produits capables de s'incruster chacun dans une matière différente avec la même couleur à peu près) Il suffit d'un texte règlementaire et en quelques mois le problème sera enfin simplifié. J'entends déjà des critiques pour dire que les bombes de peinture ne servent pas qu'aux graffeurs et que des utilisateurs normaux veulent vraiment faire des retouches ou autres menus travaux. C'est vrai, mais quand on met dans la balance le montant des dégâts occasionnés par une multitude et le gain apporté a ces quelques personnes la question trouve sa réponse tout de suite! C'est tout pareil avec les marqueurs indélébiles: avec eux il ne reste plus qu'a refaire le revêtement sur toute la surface des murs parce que sinon on à une tâche de "neuf" sur du "vieux". Enfin il faut aussi se demander si c'est pertinent et/ou intelligent d'assurer des formations au Grafittis comme le font certaines municipalités ou écoles. Parce qu'aprés leur formation il semble logique de voir les participants montrer leur savoir-faire partout.... pour ne pas écrire n'importe ou.

Retour au SOMMAIRE